28 novembre 2011 : assemblée générale

Figure imposée dans toute association, l'AG a ses codes, ses coutumes, ses repères sans lesquels elle ne serait qu'une vulgaire réunion. À l'ASBR Aïkido, c'est pareil, mais en différent.

Ça commence par la course au quorum, suspense à la Hitchcock dans lequel la porte devient l'objet le plus surveillé du bâtiment. On compte les présents, on en déduit qui sont les absents. Viendra, viendra pas ? En arriverons-nous à la cauchemardesque extrémité d'une deuxième AG, faute de votants ? Un soupir de soulagement parcourt finalement l'assistance : le nombre fatidique est atteint¹.

Il est temps de passer aux choses sérieuses. Sur l'écran défilent des textes compréhensibles par les seuls initiés, des nombres dont la signification n'apparait qu'après examen approfondi, un résumé du passé débouchant de plain-pied sur le présent. La présidente et le secrétaire s'emploient à nous expliquer ce qui se passe. Normal, c'est leur film de vacances.

Au menu ce soir, des débats animés dont les débutants fournissent le plat de résistance. Des décisions sont prises, lourdes de conséquences. Il est des boulettes de riz dont on ne sort pas indemne.

À un moment donné, on a voté. On a d'abord voté pour accepter ce qui s'est passé l'année dernière. C'est important, car sinon il ne faut pas tarder à faire jouer la garantie d'un an, satisfait ou remboursé. Pour nous c'est bon, la saison 2010-2011 ne s'est pas trop mal passée, on la garde².

On a aussi élu des gens. Les mêmes, tant qu'on les tient. On en a profité pour ajouter de nouveaux membres au comité directeur. Ils sont chargés de « communication », une étiquette bien fumeuse. À mon avis, il y a un type là-dedans qui va passer son temps comme un planqué à faire un site web au lieu de suburis.

Quoi qu'il en soit, nous avons maintenant un stage privé à organiser. Il sera bien sûr annoncé ici dès que possible.

¹Il était d'ailleurs atteint depuis longtemps. Note pour l'année prochaine : consulter le point des statuts qui fixe le quorum avant le début de l'AG.
²Du moins, je crois que c'est ce qui c'est passé. Je n'ai jamais été doué pour faire deux choses en même temps, et en plus d'écouter, j'avais un verre de kir à boire.