par Claire
Cha va mal !

Après l’annonce pour la journée du passage de grade, chacun s’est efforcé de se trouver une excuse pour ne pas inscrire son nom sur la liste. On a plutôt bien réussi je trouve parce qu’elle est bel et bien restée vierge après le cours.
« Non mais tu comprends, ça fait plus d’un mois que je n’ai pas pratiqué, à moins que je m’y mette tous les jours à fond… mais tu vois là, ce ne serait pas raisonnable. »
« Bah, ça ne mange pas de pain de se préparer même si on ne se présente pas tout de suite hein ? »
« Des kyus, ça se mange ? »
« Un quoi ? »
C’est mal barré, mais bon d’ici un mois… tout peut encore arriver !
A tout hasard, c’est le 13 février* : ha non, oubliez vite la date aussi, sinon vous risqueriez d’être intéressés. À noter cependant : certains ont exprimé le souhait de préparer activement le 7e kyu. Pour l'audace de leur requête, ils seront exemptés d'examens. Pourquoi pas vous ?
Bref, on s’est tous réfugiés au coin de la table.
Les festivités commencent : de la galette pour tout le monde. Malgré un effectif ahurissant, on a quand même pu nourrir tous ces estomacs affamés… que dis-je ?! Assoiffés plutôt !
Certains se gonflent de bière et de cidre pendant que d’autres restent au jus de pomme.
(Était-ce vraiment du jus de pomme d’ailleurs ?…)
Le pommeau arrivant, le sujet a dévié sur les chats radioactifs et les fabuleuses histoires de la physique quantique. Je crois d’ailleurs bien qu’à cette occasion certains neurones ont fini de griller.
Après avoir fait fuir une partie de la tablée avec tous ces discours incompréhensibles, Aurélie n’était pas de service, c’est Claire qui s’est chargée de finir les grosses miettes.
Élodie nous a montré une nouvelle manière de casser ses voisins avec une nouvelle version d’irimi nage, gare à vous! C’est par le téléphone arabe qu’elle nous a fait découvrir une chanson pour enfants, tout à fait dans le thème de la soirée rassurez-vous. « Quoi, vous ne la connaissiez vraiment pas ? »
D’autres talents de chanteurs se sont révélés par la suite… mais là chut… vous n’aviez qu’à venir après tout !
Je crois que les seuls rescapées de la soirée ce sont les couronnes en papier doré… et les cadavres… heu ha non, eux aussi ils sont morts sur le champ de bataille…
* au cas où certains se poseraient la question, ce n’est pas un vendredi…