par Olivier
Stage d'armes

Du calme, Jo
Ce dimanche matin, nous étions deux douzaines à arpenter le tatami avec nos manches à balai. Nous avions oublié les brosses, alors il a bien fallu occuper le temps. C'est Joël qui a eu l'idée de les cogner les uns contre les autres en criant très fort pour retourner l'énergie de l'attaquant contre lui en deux temps : d'abord on lui met des bâtons dans les roues, puis on lui fait baiser les verges. Normalement, ça doit lui passer l'envie d'attaquer.
Bokken le survivant
L'après-midi, nous avions prévu de couper. Comme nos lames étaient en bois, on a surtout coupé de l'air, même si personnellement, j'ai quand même mis pas mal de coups d'épée dans l'eau. L'exercice le plus marquant était sans doute la défense à lancer au dernier moment, que certains ont voulu améliorer en l'employant après le dernier moment. Je crois que ça s'appelle la sélection naturelle. On a aussi dégainé, un exercice qui montre surtout que si les Japonais ont fabriqué de bons sabres, il a fallu attendre les occidentaux pour inventer l'étui à ouverture facile.
C'est finalement le soir, quand l'obscurité et la brioche étaient à couper au couteau de cuisine, que nous sommes rentrés chez nous. On recommencera peut-être, si on ne se décide pas à nettoyer le tatami à l'aspirateur.